Oscar D'León, el amigo del público

Con el acostumbrado carisma y buen ánimo, el artista venezolano supo nuevamente arrancarle los aplausos y sentimientos al público de Zürich.

Cuando por fin se encendieron las luces de la tarima del Kaufläuten y aparecieron los primeros músicos de la orquesta, el público ya tenía media hora esperando tal momento del 3 de julio. Bien adelante, justo detrás del monitor destinado a la estrella de la noche, una familia alemana - los padres por los 45 y la hija por los 20 años- viajó más de 6 horas, solo para ver al "Sonero del Mundo". El buen sitio se lo ganaron llegando 1 hora antes del concierto. "Cuando él está por aquí cerca no, nos perdemos sus conciertos".

El primer tema fue solo orquestal, a manera de saludo y anuncio de que el preciado cantante está por salir. Y así fue. Salió el gran León y la espera y el calor fueron cediendo lugar a la alegría y la emoción. Con uno de los primeros montunos llegó también su disculpa y el motivo de la tardanza: "Estuvimos ayer en Africa y el avión que debía salir a las 21h salió a las 2 de la madrugada para París. De París pa' Zürich rodando 8 horas y sin tiempo para pasar por el hotel, llegamos directo para acá, para estar con ustedes". Naturalmente que encajaba todo perfecto, melodía y ritmo, como si se tratase de un montuno que toda su vida ha cantado!

Siguieron temas del nuevo CD "Fuzionando", temas viejos inmortales como "Llorarás", "Detalles" y otros covers clásicos empiezan a fluir de adelante. Uno tras otro: no terminaba un tema y Oscar se voltea hacia su orquesta para hacer discretamente la cuenta del siguiente tema (y no siempre en el mismo tempo).



Oscar D' León - Kaufleuten, Zürich 03.07.2007

El León en tarima
Es fácil notar que al "Faraón de la Salsa" no se le subieron los humos. A pesar de tanta fama, Oscar trabaja duro para su público y su música como si cada concierto fuese el primero de su carrera. En cada tema sube alguna chica o Señora a la tarima para hacerse un foto con el artista. Paciente y con su encantadora sonrisa el venezolano posa para todas. Hacia su orquesta en cambio es un severo guardián. Está pendiente de cada detalle, de cada acorde y de cada silencio. De vez en cuando lanza una mirada exigente y muy explícita a alguno de los músicos: "eso ayer no estaba, deje de estar inventando y siga su parte!", sería mi interpretación a tal mirada.

Oscar siempre tuvo una línea muy clara a seguir. Ya en sus tiempos mozos sabía bien lo que haría y lo que no. Entre lo que no haría estaba el ingreso a la Fania: "Era un muchacho muy seguro de sí y por soberbia le dije a Masuchi que no. Eso fue un error porque yo debí al menos plasmar mi voz en aquella época", me confesó en su gentil entrevista al día siguiente.

Hoy con sus 64 años no quiere saber nada de jubilación: "De ninguna manera. El público sabrá hacerlo en el momento conveniente. Yo mientras tanto me cuido y hago todo lo posible para dar mi mejor espectáculo… Corro las millas, hago mis pesas, como bien y tengo fuerza todavía para hacer sexo".



Oscar D' León - Hotel, Zürich 04.07.2007)

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Oscar D'León, der Freund des Publikum


Mit üblichen Charisma und guter Laune wusste der venezolanische Künstler erneut sein Publikum zu begeistern.

Als endlich die Lichter der Bühne des Kaufläuten angingen und die ersten Musiker des Orchester erschienen, wartete das Publikum schon eine halbe Stunde auf diesen Moment des 3. Juli. Ganz vorne, genau vor dem Lautsprecher des Stars dieser Nacht: eine deutsche Familie. Die Eltern um die 45, die Tochter ca. 20 Jahre alt, reisten mehr als sechs Stunden um den "Sonero del Mundo" zu sehen. Den guten Platz erarbeiteten sie sich, in dem sie ein Stunde früher gekommen waren. "Wenn er in der Nähe ist, verpassen wir keines seiner Konzerte", sagte die Mutter.

Das erste Stück war rein instrumental und begrüsste auf diese Weise den Sänger. Als der grosse León erschien, machten das Warten und die Hitze Freude und Begeisterung Platz. Während eines der ersten Themen bat er für die Verspätung um Entschuldigung: "Wir waren gestern in Afrika, und das Flugzeug startete mit fünf Stunden Verspätung nach Paris. In acht Stunden fuhren wir von Paris nach Zürich und ohne Halt in einem Hotel zu machen, kommen wir direkt hierher, um bei Euch zu sein". Selbstverständlich, passte die Erklärung perfekt in Rhythmus und Melodie als würde es sich um ein Montuno handeln, den er schon sein ganzes Leben gesungen hat.

Es folgten Stücke der neuen CD Fuzionando, einige alte Unsterbliche wie "Llorarás", "Detalles" und andere klassische Cover. Ein Stück nach dem anderen, noch nicht mit dem aktuellen fertig, drehte sich Oscar schon zu seinem Orchester, um diskret das Nächste anzuzählen - und nicht immer im selben Tempo.



Oscar D' León - Kaufleuten, Zürich 03.07.2007

Der Löwe auf der Bühne
Es war einfach zu sehen, dass dem Pharao des Salsa der Erfolg nicht zu Kopf gestiegen ist. Trotz seines Ruhmes, arbeitet León hart für sein Publikum und seine Musik, als wäre jedes Konzert das erste seiner Karriere. Bei jedem Stück stieg jemand auf die Bühne, um sich mit dem Künstler zu fotografieren. Geduldig und mit seinem gewinnenden Lächeln posierte der Venezolaner für alle. Über sein Orchester wacht er mit Argusaugen: sich jedes Details, jedes Akkordes, jeder Pause bewusst. Ab und zu wirft er einem Musiker einen eindeutigen und fordernden Blick zu. "Das gehört sich nicht so, hör' auf damit und spiel' deine Noten!", wäre meine Interpretation dieses Blickes.

León hatte schon immer eine klare Linie. Früh wusste er, was er tun würde und was nicht. Unter den Dingen, die nicht machen würde war Fania All Stars beizutreten: "Ich war ein sehr selbstsicherer Bursche und aus Überheblichkeit sagte ich Masuchi ab. Das war ein Fehler, da ich zu jener Zeit wenigstens meine Stimme hätte einprägen sollen", gestand er mir am nächsten Tag beim Interview.

Auch heute, mit seinen 64 Jahren, will er noch nichts von einem Rückzug vom Showbusiness hören: "Auf keinem Fall. Das Publikum wird schon wissen, wann der geeignete Moment gekommen ist. Währenddessen passe ich auf mich auf und mache das Möglichste, um auf der Bühne mein Bestes zu geben… Ich jogge, arbeite mit Gewichten, esse gesund und habe immer noch genug Kraft für den Sex".



Oscar D' León - Hotel, Zürich 04.07.2007)

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Oscar D'León, l'ami du public


Avec sa bonne humeur et son charisme habituel, l'artiste vénézuélien a su conquérir son public à nouveau en arrachant les applaudissements et plein de sentiments au public zurichois.

Quand les lumières de la scène du Kaufläuten se sont finalement allumées et les premiers musiciens de l'orchestre sont apparus, le public attendait déjà depuis une demie heure l'arrivé de ce moment du 3 juillet. Bien vers l'avant, juste derrière le moniteur destiné à la star de la nuit, une famille allemande-les parents d'environ 45 ans et la fille de 20 ans- ont voyagé plus de 6 heures juste pour voir le « Sonero du Monde ». Ils ont gagné une bonne place en arrivant une heure avant le début du concert. « Quand ils vient chanter près d'ici, on manque jamais un concert de lui ».

La première chanson a été un solo orchestral , de manière é saluer le public et pour annoncer l'arrivée sur la scène de l'artiste si apprécié. Et c'est comme cela que ça s'est passé. Le grand León est sorti et l'attente et la chaleur ont cédé la place à la joie et l'émotion. Il s'est excusé de son retard et a expliqué le motif de celui-ci : « On a été en Afrique hier, et l'avion qui devait sortir vers Paris à 21h est finalement sorti à 2h du matin. Après on à conduit 8 heures de Paris à Zurich. On n'a même pas eu le temps de passer par l'hôtel mais nous sommes venus directement ici, pour être avec vous. »

Naturellement, tout était parfait, la mélodie, le rythme, comme si c'était une « montuno » qu'il a chanté pendant toute sa vie !

Des thèmes de son nouveau album ont suivi tel que "Fuzionando", des chansons anciennes et immortelles telles que « Llorarás », « Detalles » et d'autres classiques. Une chanson après une autre, sans finir une et Oscar se retournait discrètement vers son orchestre pour faire discrètement le compte de la chanson suivante (et pas toujours dans le même temps).



Oscar D' León - Kaufleuten, Zürich 03.07.2007

León sur scène
C'est facile d'apercevoir que le « Pharaon de la salsa » n'est pas prétentieux. Même avec son renommé, Oscar travaille durement pour son public et sa musique, comme si chaque concert était le premier de sa carrière. Pendant le concert, a chaque chanson, une dame ou une jeune fille monte sur scène pour prendre une photo avec le chanteur. Patient et avec son sourire charmeur, le vénézuélien pose pour tout le monde. Par contre, il est un gardian sévère quand il s'agit de son orchestre. Il veille à ce que chaque détail, chaque note musicale et chaque silence soient parfaits. De temps à autre, il regarde d'une façon exigeante et très explicite à l'un de ses musiciens -« ça ce n'était pas là hier, arrêtez d'inventer et continuer avec la partie qui vous correspond !- serait mon interprétation à un tel regard.

Oscar a toujours eu une ligne très claire à suivre. Il savait dès très jeune ce qu'il ferait et ce qu'il ne ferait pas. Entre ce qu'il ne ferait pas, était son entrée à la Fania : « J'était un garçon très sûr de moi même et j'ai dit non à Masuchi par fierté. Ça a été une erreur de ma part, car j'aurais dû au moins faire connaître ma voix à l'époque » a-t-il admis pendant notre interview le lendemain du concert.

Aujourd'hui, avec ses 64 ans, il ne veut rien savoir d'une retraite : « D'aucune manière. Le public saura le faire quand ça sera le bon moment. Entretemps, je prends soin de moi et je fait de mon mieux pour donner tout ce que j'ai sur scène. Je cours mes kilomètres, je fait de la muscu, je mange bien et j'ai encore de la force pour faire l'amour… »



Oscar D' León - Hotel, Zürich 04.07.2007)

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