Tony Martinez y la Cuban Power



Entre Irakere para los oyentes y Tito Puente para los bailadores

Tony Martínez es un músico de Camaguey (Cuba) radicado en Suiza, que goza de mucho prestigio a nivel europeo. Giras por las ciudades más importantes y locales como la sala "Zapata" en Stuttgart en la que hasta hoy, solo él y Palmieri se han presentado por tercera vez.

Con motivo del concierto que Tony y su Cuban Power ofrecerá este viernes 19. en el Kiff de Aarau y el sábado 20. en el Moods de Zurich, salsa.ch le hizo algunas preguntas sobre su nuevo álbum y sobre lo que nos espera en el Moods. Habrá música para todos. Para los oyentes y los bailadores.

La formación de la Cuban Power es muy selecta. Los músicos son de diferentes ciudades europeas, entre ellos el pianista Juan Carlos Gonzáles García (Charanga Forever). Además aportarán con lo suyo las bailarinas Lenya Díaz y Chiara Wilhelm.
Esta entrevista telefónica a Tonny Martinez se realizó el día 14. de diciembre.

¿Dónde te encuentras en este momento?
Ahora mismo estoy en Stuttgart donde nos preparamos para un concierto en la sala Zapata.

¿Por qué se te considera como la continuación de Irakere?
Los grupos actuales cubanos se han concentrado en tocar timba. Pudiendo tocar también otras formas, la mayoría hace más música cantada o bailable. Yo tengo en cambio un concepto más musical. La música está en el centro de todo y al igual que Irakere nosotros no solo hacemos música cantada o bailable sino también música instrumental.

Cuéntanos de tu último álbum
Mi tercer disco, ya está listo. Se llama "Pa' bailadores". Solo falta mezclarlo y estará a la venta en primavera del 2004.

Este último disco ¿es más bailable que los anteriores?
Si. La salsa es también una parte muy importante en mí. No porque la salsa esté de moda - nosotros siempre hicimos salsa y Latinjazz - lo que pasa es que en mis dos primeros discos solo grabé latinjazz.

¿Presentarás en el Moods algunos adelantos del nuevo álbum?
Si. Quiero además demostrarle al público que con el latinjazz y la música instrumental también se puede bailar.

¿Como con los mambos?
Si. Como con Tito Puente

¿Qúe planes te esperan?
Estamos invitados para grabar un disco de Jazz en los Estados Unidos y para participar el próximo año en un Festival de Latinjazz y salsa en Nueva York.
La música es internacional, no tiene fronteras, como sus músicos que vienen de todas partes.


Tony Martínez und die Cuban Power




Zwischen Irakere zum Hören und Tito Puentes zum Tanzen

Tony Martínez ist ein Musiker aus Camaguey (Kuba) mit Wohnsitz in der Schweiz, welcher sich in Europa eines guten Rufes erfreut. Tours durch die wichtigsten Städte und Lokale wie dem "Zapata" in Stuttgart, in welchem soweit nur er und Palmieri zum dritten Mal aufgetreten sind.

Auf Grund der Konzerte, welche Tony und seine Cuban Power am Freitag, dem 19. im Kiff, Aarau und am Samstag, dem 20. im Moods, Zürich geben werden, stellte salsa.ch einige Fragen zu seinem neuen Album und was die Leute im Moods erwarten wird. Musik für alle: Tänzer wie Zuhörer.

Die Formation Cuban Powers ist sehr erlesen. Die Musiker sind aus unterschiedlichen Städten Europas, unter ihnen der Pianist Juan Carlos Gonzáles García (Charanga Forever). Unterstützt werden sie des Weiteren durch ihre Tänzerinnen Lenya Díaz und Chiara Wilhelm.
Dieses Telefon-Interview führten wir am 14. Dezember.

Wo bist du im Moment?
Gerade jetzt bin ich in Stuttgart, wo wir ein Konzert im Zapata vorbereiten.

Warum sieht man dich die als Fortsetzung Irakeres?
Die aktuellen kubanischen Gruppen konzentrieren sich darauf die Timba zu spielen.
Auch andere Arten spielen könnend, macht die Mehrheit doch gesungene oder Tanzmusik.
Ich dagegen habe eher ein musikalisches Konzept. Die Musik ist im Zentrum, gleich wie Irakere machen wir nicht nur Tanzmusik oder gesungene Stücke, sondern auch Instrumentalmusik.

Erzähl' uns von deinem letzten Album
Meine dritte Platte ist schon beinahe fertig und heisst "Pa' bailadores" (Für Tänzer). Es fehlt nur noch der Mix und wird im Frühling 2004 in den Verkaufsregalen stehen.

Ist dieses letzte Album tanzbarer als die Vorgehenden?
Ja. Salsa ist auch ein sehr wichtiger Teil von mir. Nicht, weil Salsa gerade in Mode ist - wir spielten immer Salsa und Latinjazz - aber in den ersten zwei Alben habe ich nur Latinjazz aufgenommen.

Wirst du im Moods etwas der neuen Platte zum Besten geben?
Ja. Ich möchte dem Publikum zeigen, dass man sehr wohl zu Latinjazz und Instrumentalmusik tanzen kann.

Wie beim Mambo?
Ja. Wie Tito Puente.

Hast du irgendwelche Pläne?
Wir haben eine Einladung aus den USA eine Jazz-Platte aufzunehmen und an einem Latinjazz Festival in New York aufzutreten.
Die Musik ist international, hat keine Grenzen, wie die Musiker, die von überall herkommen.


Tony Martínez et la Cuban Power




À moitié de chemin entre Irakere pour les auditeurs et Tito Puente pour les danseurs

Tony Martínez est un musicien de Camaguey (Cuba) résidant en Suisse, l'un des plus prestigieux à un niveau européen. En Europe il a fait des tounées par les villes les plus importantes et par des locaux comme "Zapata" à Stuttgart, où seulement lui et Palmiere se sont présentés pour la troisième fois.

À l'occasion du concert que Tony et sa Cuban Power vont offrir vendredi 19 dans le Kiff à Arau et samedi 20 dans le Moods à Zurich, salsa.ch lui a posé quelques questions à propos de leur nouveau disque et à propos de ce que nous devons nous attendre dans le Moods. Il y aura de la musique pour tous. Pour les auditeurs et pour les danseurs.

La formation de la Cuban Power est très choisie. Les musiciens du groupe proviennent de différentes villes européennes, comme le pianiste Juan Carlos Gonzáles García (Charanga Forever). En plus, les danseuses Lenya Díaz et Chiara Wilhem vont faire leur propre apport. Cet interview téléphonique a été faite le 14 décembre.

Ou te trouves-tu en ce moment?
Maintenant je suis à Stuttgart où nous nous préparons pour un concert dans la salle Zapata.

Pourquoi te considère-t-on comme la suite d'Irakere?
Les groupes cubains actuels se sont bornés à faire de la timba. Tout en étant capables de faire d'autres choses, la plupart d'entre eux ne fait que de la musique vocale ou dansante, quand-même.
Moi, par contre, j'ai un concept plus musical. La musique est au centre de tout et tout comme Irakere, l'on ne fait pas seulement de la musique vocale ou dansante, mais encore de la musique instrumentale.

Parle-nous de ton nouveau disque
Mon trosième disque est déjà prêt. Il s'intitule "Pa'bailadores". Il ne manque que faire les dernières mixages et il sera mis en vente pendant le printemps de 2004.

Ce dernier disque est-il plus dansant que les précédents?
Oui. La salsa fait aussi une partie très importante de moi-même. Ce n'est pas parce que la salsa est à la mode - nous avons toujours fait de la salsa et du latinjazz - ; il se trouve que sur mes deux premiers disques je n'ai enregistré que du latinjazz.

Vas-tu présenter quelques avances du nouveau disque dans le Moods?
Oui. En plus, je veux démontrer au public que l'on peut danser aussi avec le latinjazz et la musique instrumentale.

Comme avec le mambo?
Oui. Tout comme avec Tito Puente.

Quels sont tes projets?
Nous sommes invités pour enregistrer un disque de jazz aux États-Unis et pour participer au Festival de Latinjazz et Salsa à New York. La musique est internationale; elle n'a pas de frontières, tout comme les musiciens, qui viennet de toutes parts.


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